Est-ce que les efforts d’éducation au niveau des ITS – IST – ITSS sont suffisants?

Il semblerait que la réponse à cette question soit « Non» selon le dernier rapport du directeur de la santé publique.

Dans un article publié à la mi-juillet, Le Quotidien rapporte que les infections transmises sexuellement (ITS – IST) et par le sang (ITSS) atteignent les taux les plus élevés documentés pour la région du Saguenay-Lac-St-Jean depuis que le Québec dispose de bases de données épidémiologiques. Le rapport du directeur de la santé publique 2015 intitulé Arrêtons la progression des ITSS au Saguenay-Lac-Saint-Jean on parle d’ailleurs d’une « banalisation du risque inhérent au fait de ne pas se protéger lors de comportements sexuels considérés à risque ».Condom in pocket

De plus, les jeunes entre 15 et 24 ans représentent 70% de tous les cas de chlamydia et 47% de tous les cas de gonorrhée de la période allant de 2009 à 2013.

L’infirmière et sexologue Myriam Bouchard, qui écrit d’ailleurs une chronique hebdomadaire dans Le Progrès-Dimanche, croit que la solution passe par l’éducation. Elle est citée à dire « À mon avis, il faut donner plus de cours de biologie et d’éducation sexuelle. Et ça commence jeune. Il ne faut pas commencer ça en deuxième secondaire. Les adolescents ne feront que rire et seront distraits. Il faut commencer plus jeune, expliquer de quelle manière le corps fonctionne. »

Et vous, qu’en pensez-vous?

Vous trouverez l’article au lien suivant – http://www.lapresse.ca/le-quotidien/actualites/201507/12/01-4884962-pratiques-a-risques.php

Image tout droits réservés à Vichaya Kiatying-Angsulee

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