Voici la dernière des trois parties de divers témoignages de gens vivant avec une ITS – IST ( MTS – MST ) soit l’herpès génitale. Ces témoignages de personnes vivant avec l’herpès ont été publié dans l’édition du Journal de Montréal du 19 mars dernier, le courrier de Louise Deschâtelets.
Les affres de l’Herpès (partie 3 de 3)
Troisième témoignage
Je souffre d’herpès depuis 40 ans. Ce n’est pas une maladie de tout repos. Le diagnostic provoque une onde de choc. J’ai cessé ma consommation d’alcool. Dans mon cas, un seul verre suffisait à déclencher une crise. Les crises varient d’ailleurs en fonction de la nature de la personne atteinte. Malgré une bonne médication, il ne faut pas hésiter à consulter pour ne pas rester avec des inquiétudes.
J’ai un mari et j’ai fait ma famille sans même savoir ce qui m’affaiblissait. J’ai consulté longtemps avant qu’un médecin ne mette le doigt sur le bobo. Heureusement mon marie n’a pas attrapé le virus, mais notre vie sexuelle en a été bouleversée. Il y a pire maladie que celle-là et il ne faut surtout pas en rester prisonnière. Comme elle, j’étais une femme pas trop mal dans ma jeunesse, alors je me suis raccrochée à ça pour me remonter le moral à l’occasion. Il y a différentes façons de voir la vie en fonction de la fenêtre par laquelle on la regarde.
Sophie
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